Pour se déplacer, l’homme a besoin d’un moyen de déplacement pour raccorder son point de départ et celui d’arriver. Malheureusement, tout le monde n’a pas de véhicule personnel pour se déplacer. C’est ainsi que les compagnies de transport en commun sont créées en France dont l’une d’entre elles est la SNCF. Connue sous le nom de société nationale de chemin de fer, la SNCF a des exigences envers le gouvernement français. Cependant, leurs demandes n’ont pas été satisfaites, ce qui les a poussés à faire grève Bruxelles. Cet article donne quelques raisons qui justifient la grève déclenchée par la SNCF.
L’amélioration des conditions de travail
Les employés de la SNCF sont des travailleurs reconnus pour le grand travail qu’ils abattent au quotidien. Ils travaillent pendant de longues heures et dépensent assez d’énergies. Pour pouvoir bien tenir, ces travailleurs ont demandé au patronat de procéder à l’amélioration de leur condition de travail, ce qui est d’ailleurs normal.
En effet, l’amélioration des conditions de travail inclut une réduction des heures de travail chez les cheminots. Aussi, ils devront avoir des primes spéciales liées à leur sécurité. Les cheminots devraient également avoir droit à de bonnes vacances et à des congés avec les primes correspondantes. Les travaux effectués en weekend peuvent être considérés comme travail supplémentaire qui doit être payé. Ils doivent aussi avoir accès à des prises en charge pour leur santé.
Le non-paiement des primes de la COVID-19
La pandémie du coronavirus est un mal qui a mis en danger la vie des populations, ce qui a par la suite conduit à l’observation des gestes barrières. Les cheminots ont été mis à contribution. En effet, les trains et les TGV continuaient à fonctionner dans le but d’aider les populations à se déplacer. Ainsi, la ligne qui rallie Paris à l’Île-de-France travaillait normalement sans interruption. Or parmi les passagers, il existe sans doute des personnes présentant des signes de contamination. Ainsi, les cheminots ont risqué leur vie.
L’état a fait la promesse de leur payer les primes COVID. Malheureusement, ces primes n’ont pas été payées depuis près de deux ans. Sur ce, le syndicat de la SNCF s’est approché de la direction de la SNCF et aussi du ministre de tutelle pour que les promesses soient concrétisées. Cependant, rien n’y fit, ce qui a poussé les cheminots d’aller en grève.
L’augmentation du pouvoir d’achat
Il n’est plus l’ombre d’aucun doute que la vie devient de plus en plus chère et du coup, les salaires n’arrivent plus à couvrir les besoins de l’homme. Pour faire face à cela, il faut que le salaire des fonctionnaires connaisse une augmentation. Ce qui est encore gênant, c’est de comprendre que depuis plus de huit ans, le salaire des cheminots s’est stagné. Autrement dit, il n’y a pas eu d’augmentation, même pas d’un centime.
Pendant ce temps, le salaire des autorités administratives et leurs primes sont régulièrement payés, ce qui leur permet de subvenir à leur besoin. Cette situation frise alors l’injustice totale. C’est dans cette optique que les cheminots ont demandé une augmentation de leur salaire, laquelle demande fut opposée à un refus.
Ainsi, les employés de la SNCF sont réduits à une misère galopante. Ils n’arrivent plus à payer à bonne date les loyers, la scolarité de leurs enfants a reçu un coup net. Les besoins relatifs à la distraction, le bien-être sont alors écartés. Ne pouvant plus supporter cela, les cheminots ont opté pour des grèves depuis quelques semaines.